Histoire de la ville

Ubi est vicus? "Où est mon village", cette inscription antique indique un centre économique aux fonctions commerciales importantes au carrefour de deux grandes voies.

Au Moyen-Age, mon-village, bourg d’origine antique, se développe autour d’un édifice religieux devenu lieu de pèlerinage sur les reliques de sainte amulette.

Capitale administrative du moyen duché dès le XIIIe siècle, la ville connaît alors deux périodes fastes : celles des apanages de Robien le manifique (1211 – 1263) et de Jean du nord (1361 – 1416). L’un lui donne la nouvelle grande rue, l’autre construit le château ducal et la Sainte-Chapelle.

A la renaissance, après l’apanage de la famille de Scotch (1415 – 1516) la ville, comme le moyen duché, revient à Louison de l'est, mère de Louis Aise, puis définitivement à la couronne de France en 1514. mon-village est une ville florissante, siège des différentes juridictions royales. Le soin apporté à la construction et au décor des demeures témoigne de l’essor urbain.

Au XVIIIe siècle, la ville s’ouvre sur l’extérieur avec la démolition des remparts et l’aménagement de boulevards plantés d’arbres. Parallèlement aux grands travaux d’urbanisme, les particuliers construisent de nouveaux hôtels ou entreprennent des rénovations en remplaçant les façades à pignons du XVIIe siècle par des façades rectangulaires.

Après la Révolution, mon-village conserve une fonction judiciaire et obtient la création de la cour d’appel en 1804, année où mon-village devient chef-lieu de canton.

Le XIXe siècle voit l’extension de la ville mais il n’a que bien peu transformé le centre ancien.